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ECONOMIE

L’ETRE HUMAIN EST MOINS EGOISTE QUE NE LE PREDIT LA THEORIE ECONOMIQUE CLASSIQUE

Selon la théorie économique classique, les êtres humains possèdent deux caractéristiques majeures : ils effectuent des choix rationnels, et ceci afin de satisfaire au mieux leurs intérêts personnels égoïstes. Cette approche ignore les concepts tels que la confiance et l’empathie.
De nombreuses études ont démontré que ces deux postulats sont erronés. Arrêtons-nous sur le second, qui concerne plus particulièrement la psychologie positive.
Des expériences utilisent ce que l’on appelle des « jeux », c’est-à-dire des situations dans lesquelles le comportement de chaque participant est en interaction avec celui d’une autre personne. Elles sont à chaque fois représentatives d’un « dilemme social », c‘est-à-dire d’un conflit entre l’intérêt individuel et l’intérêt d’autrui, voire l’intérêt collectif.

Prenons par exemple « le jeu de l’ultimatum ». Au cours de cet exercice, les sujets doivent se répartir une certaine somme d’argent. Ils sont informés de ce montant, ils ne se connaissent pas et ne communiquent pas entre eux. Le joueur 1 doit faire une offre au joueur 2. Si celui-ci accepte, il reçoit le montant offert et le joueur 1 garde la différence. S’il refuse, ils ne reçoivent rien. Il s’agit donc d’une situation de type « à prendre ou à laisser », ce qui explique l’appellation « ultimatum ». La théorie économique classique prévoit que le joueur 1 va faire une offre très peu généreuse, et que le joueur 2 acceptera n’importe quelle offre, puisqu’après tout, cela est préférable à ne rien avoir du tout. Or, ce n’est pas du tout ce qui se passe. Les joueurs 1 offrent généralement 40-50 % de l’argent disponible à l’autre personne. Quant au joueur 2, s’ils sont confrontés à une offre basse (moins de 25 % de l’argent disponible), ils la rejettent la plupart du temps. Le motif qu’ils invoquent alors est, comme on peut le deviner, qu’ils considèrent que la proposition faite est injuste. Une des études, menées en Indonésie, a montré que ces réactions ont lieu même lorsque la somme mise en jeu correspond à trois mois de salaire (1). Jon Elster, professeur attaché au Collège de France, qui présente plusieurs de ces expériences, considère que « l’économie en tant que science dure este plutôt une forme de science-fiction », (2).
Par ailleurs, lorsque des « jeux » sont répétés à plusieurs reprises avec les mêmes personnes, le degré de coopération augmente au fil du temps. Cela permet en quelque sorte au joueur 1 (celui qui accorde l’argent) de se construire une réputation aux yeux de l’autre et de s’y conformer, même s’ils ne font pas connaissance.
Signalons enfin une nouvelle réjouissante pour les individus portés à l’altruisme. Lorsque les joueurs coopèrent, cela active une zone de leur cerveau appelée striatum, qui est associée au sentiment de satisfaction et de récompense.

L’ARGENT NE FAIT PAS LE BONHEUR

Dans son ouvrage Le Prix du bonheur : Leçons d’une science nouvelle, Richard Layard, économiste à la London school of economics, dénonce le fait que sa discipline assimile l’évolution du bonheur dans une société à celle du pouvoir d’achat. Selon cet auteur, « le bonheur devrait être l’objectif de toute politique publique, et le progrès du bonheur national mesuré et analysé aussi minutieusement que la croissance du PNB ». Il affirme par ailleurs que l’économie « pourrait nous être d’une grande utilité si elle prenait en compte les découvertes de la psychologie moderne (3).

Or, que nous apprend la psychologie au sujet du bonheur ? Elle nous rappelle, au travers de nombreuses études, que, conformément au proverbe populaire, l’argent ne fait pas le bonheur. Cependant, la pauvreté peut engendrer le malheur, puisque les personnes pauvres éprouvent nettement moins de bien-être que celles disposant de bons revenus. Cependant, dès lors qu’un niveau de vie correct est atteint, il n’y a plus de différences : le sentiment de bien-être ne dépend plus de la richesse, mais de multiples autres facteurs, en particulier les relations humaines. La comparaison des deux courbes ci-dessous est à cet égard très instructive. Elle montre que le niveau de bonheur est resté stable aux Etats-Unis au cours des dernières décennies, alors que le revenu moyen par habitant n’a cessé de croître.


Revenu moyen et bonheur aux Etats-Unis (4)

Même les gens très riches sont à peine plus heureux que les autres personnes. Une enquête réalisée auprès de 49 personnes appartenant à la liste Forbes des 400 Américains les plus riches (5) a montré que leur niveau de bien-être est en moyenne à peine supérieur à celui de la population générale. Et il y a des gens malheureux parmi les très riches et des très heureux parmi les non-riches. Dans cette étude, un cas extrême est celui d’un homme très riche disant qu’il n’avait jamais été heureux de toute sa vie. De plus, l’argent est rarement mentionné comme cause de bonheur, les causes les plus fréquemment citées étant une bonne famille et des amis, atteindre des objectifs, une relation avec Dieu et une bonne santé.

La liste qui suit est particulièrement instructive. Elle décrit le niveau de satisfaction de la vie pour différents groupes humains (sur une échelle allant de 1 pas du tout satisfait de ma vie) à 7 (très satisfait de ma vie) :
- 400 Américains les plus riches : 5,8
- Amish de Pennsylvanie : 5,8
- Inuits de Groenland : 5,8
- Masaï : 5,7
- Suédois : 5,6
- Etudiants (de 47 nations) : 4,9
- Amish de l’Illinois : 4,9
- Habitants de slums à Calcutta : 4,6
- Sans abri en Californie : 2,9
- Sans-abri de Calcutta : 2,9
(6)

Ainsi, les Masaï d’Afrique de l’Est sont presque aussi satisfaits de la vie que des personnes appartenant à la liste Forbes des 400 Américains les plus riches. Les Masaï sont un peuple traditionnel qui n’a pas d’électricité ou d’eau courante, et ils vivent dans des huttes faites de bouse. Ces résultats soulignent que le luxe n’est pas nécessaire pour le bien-être.

La richesse a même parfois des effets négatifs, particulièrement chez les enfants et les jeunes. On pense souvent que les enfants de milieu aisé sont globalement préservés des difficultés que peuvent rencontrer d’autres jeunes. Or, des études récentes montrent que ce n’est pas le cas : ces jeunes sont particulièrement touchés par des problèmes tels que la toxicomanie, l’anxiété et la dépression, surtout parce qu’ils ont peu de relations avec leurs parents et sont soumis à une pression à la réussite (7). En effet, les lycéens des familles aisées sont souvent seuls à la maison, car leurs parents sont souvent très occupés. Ils doivent exceller dans ce qu’ils entreprennent (d’abord les études, mais aussi parfois le sport ou la musique), ce qui constitue une source fréquente de stress ; ils ont souvent l’impression d’être appréciés non pour eux-mêmes mais pour leurs performances.

Selon Mihaly Csikszentmihalyi et Richard Layard, trois raisons expliquent que l’argent ne fait pas le bonheur (8) :
-  l’escalade des attentes. Beaucoup de gens croient qu’ils seraient plus heureux avec un niveau de vie supérieur. Mais s’ils l’atteignent, ils s’y habituent rapidement et espèrent alors que c’est le prochain niveau supérieur qui peut leur donner satisfaction.
-  la comparaison aux autres. De nombreux individus n’évaluent pas leur richesse en fonction de ce dont ils ont besoin pour vivre confortablement, mais en se comparant avec ceux qui ont plus qu’eux. Les personnes assez riches peuvent ainsi se sentir pauvres par rapport aux très riches et en être malheureuses.
-  les vraies sources du bonheur. Ce sont des éléments autres que la richesse qui rendent heureux : une vie de famille satisfaisante, la présence d’amis proches, avoir du temps pour réfléchir et pour se consacrer à une activité que l’on aime. Or, si un individu investit l’essentiel de son énergie psychique dans des buts matériels, sa sensibilité à d’autres aspects de l’existence aura tendance à s’atrophier ; l’amitié, l’art, la littérature, la beauté de la nature, la quête philosophique et spirituelle occupent alors moins de place dans son existence.

Une étude réalisée à partir d’enquêtes effectuées chaque année auprès de plus de 200 000 étudiants nord-américains entrant à l’université (échantillon total : environ 6,5 millions d’étudiants) a fourni des résultats impressionnants. Ainsi, la comparaison des deux courbes ci-dessous est riche d’enseignements. Elle montre une relation inverse entre l’importance accordée à l’aisance financière et celle donnée au sentiment de mener une vie qui a du sens (9).

Ordonnée : Pourcentage d’étudiants affirmant : « Il est très important ou essentiel d’… Courbe descendante : …adopter une philosophie de la vie riche de sens » Courbe montante : …d’être très à l’aise financièrement »

Réalisé à partir d’enquêtes annuelles auprès de plus de 200 000 étudiants nord-américains entrant à l’université (échantillon total : environ 6,5 millions d’étudiants).

REUSSIR SA VIE OU REUSSIR DANS LA VIE

Ainsi, plus encore que la richesse elle-même, il semble que ce soit l’attitude envers elle qui ait un fort impact sur l’équilibre personnel de l’individu. Plusieurs études menées dans divers pays - riches ou non - ont montré que, plus les gens focalisent leur existence sur des objectifs financiers et matériels, moins ils éprouvent de bien-être.
Ainsi, deux chercheurs de l’université de Rochester, Tim Kasser et Richard M. Ryan, se sont intéressés à l’impact d’un état d’esprit « matérialiste » sur le niveau de bien-être. Dans une première enquête menée auprès d’étudiants, ils constatent que ceux qui ont pour aspirations centrales l’acceptation de soi et les relations avec d’autres personnes éprouvent plus de bien-être, moins d’anxiété, plus de vitalité et sont moins dépressifs que ceux qui aspirent surtout à la réussite financière (10).
Ces auteurs proposent que le processus peut fonctionner dans les deux sens. D’une part, les individus aspirant à la richesse peuvent se concentrer sur des objectifs qui ne concourent pas au bien-être ; d’autre part, les individus en « mal-être » ont peut-être plus tendance à considérer l’argent comme un moyen d’améliorer leur existence. Une autre enquête menée auprès de cent personnes habitant dans une banlieue de Rochester a conduit aux mêmes résultats (11). Les auteurs de l’article terminent par cette citation de Lao Tseu : « Poursuivez l’argent et la sécurité et votre cœur ne se desserrera jamais. Préoccupez-vous de l’approbation des gens et vous serez leur prisonnier. Faites votre travail, puis prenez du recul. C’est le seul chemin vers la sérénité. »

Une autre enquête, menée par une autre équipe, basée sur les objectifs prioritaires de 12 894 étudiant-e-s et leur bien-être 19 ans plus tard, a notamment mis en évidence les résultats suivants (12) :
- plus la personne visait la réussite financière en tant qu’étudiant, moins elle est satisfaite, des années plus tard, de sa vie familiale, quel que soit son niveau de revenu ;
- quand on dispose de revenus faibles ou moyens, plus on accordait d’importance à la réussite financière en tant qu’étudiant, moins on est satisfait de la vie ; quand on est riche, le niveau de satisfaction avec la vie ne dépend pas du niveau d’importance qui était accordée à la réussite financière. Le commentaire d’un ancien homme d’affaires devenu charpentier illustre parfaitement, a contrario, ce que je viens d’écrire : « J’aurais pu gagner énormément d’argent dans le monde des affaires, mais un jour je me suis rendu compte que cela ne me plaisait pas. Je ne vivais rien de ce qui donne du prix à l’existence. J’ai vu que je confondais mes priorités, que je passais l’essentiel de mon temps au bureau (...). Et les années passaient. Maintenant, je suis heureux d’être charpentier. Je vis dans un paysage tranquille et beau, et je fais de l’escalade presque tous les soirs. Je pense qu’en étant détendu et disponible j’apporte plus à ma femme et à mes enfants qu’en leur offrant des choses matérielles que je ne peux d’ailleurs plus leur offrir. » (13)

CHANGER NOTRE INDICATEUR DE RICHESSE

Ceci nous conduit à réfléchir aux indicateurs de richesse habituellement employés dans les calculs nationaux. L’un des plus fréquents, le produit intérieur brut (PIB), censé refléter la bonne santé économique d’un pays, est particulièrement aberrant, comme l’a clairement montré l’économiste Patrick Viveret (14). En effet, le PIB ne prend pas en compte la nature des activités et retient comme seul critère important le fait que les activités génèrent des flux monétaires. Résultat : selon la logique du PIB, des drames tels que les marées noires, les accidents de la route ou les catastrophes technologiques sont bons pour l’économie, puisqu’elles entraînent des échanges d’argent. Inversement, des activités qui ne donnent pas lieu à des flux monétaires, telles que la vie associative ou l’entraide ne font pas partie de la croissance.
Il y a près de 40 ans déjà, lors de son principal discours électoral, Robert Kennedy, le frère du président, avertissait le peuple américain : « Nous avons trop et trop longtemps abandonné l’excellence et les valeurs de la société au profit de l’accumulation de biens matériels. Aujourd’hui, notre Produit Intérieur Brut, est supérieur à 800 milliards de dollars par an, mais ce PIB – si nous devions évaluer l’Amérique par cet outil – prend en compte la pollution de l’air et la publicité pour les cigarettes, les ambulances qui dégagent les carnages sur les autoroutes. Il prend en compte la destruction de nos séquoias et de nos merveilles naturelles dans une expansion chaotique. Il prend en compte le napalm et le coût des ogives nucléaires, ainsi que les voitures de police blindées qui combattent les émeutes dans nos rues. Il prend en compte les fusils et les couteaux, ainsi que les programmes de télévision qui glorifient la violence afin de vendre des jouets à nos enfants. Mais le Produit Intérieur Brut ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur éducation, ou du plaisir de leurs jeux. Il ne prend pas en compte la beauté de notre poésie ou la solidité de nos mariages ; l’intelligence de nos débats publics ou l’intégrité de nos responsables officiels. Il ne mesure ni notre humour ni notre courage ; ni notre sagesse ni nos connaissances ; ni notre compassion ni notre dévouement pour notre pays ; en résumé, il mesure tout, sauf ce qui donne de la valeur à notre vie (15). » (souligné par moi).
Robert Kennedy fut malheureusement assassiné trois mois plus tard…

D’autres indicateurs sont de toute évidence nécessaires, comme l’ont compris certains. On assiste ainsi, depuis une quinzaine d’années à l’émergence de multiples initiatives d’organismes internationaux, d’ONG ou de centres de recherches, visant à évaluer la richesse ou le niveau de développement des nations sur des bases non purement économiques (16). En voici deux exemples :
- l’Indice de Développement Humain (IDH) (17) publié depuis 1990 par l’ONU est basé sur l’espérance de vie, l’accès à l’instruction, le pouvoir d’achat, la situation des femmes par rapport aux hommes.
- l’Indicateur de Véritable Progrès (Genuine Progress Indicator) (18) publié depuis 1995 par l’institut californien Redefining progress, part du même cadre comptable que le Produit Intérieur Brut, mais en opérant d’importantes modifications : il intègre le travail domestique et le bénévolat dans les contributions économiques, et en soustrait les activités criminelles, la pollution et les inégalités sociales. Voici la comparaison des courbes du PIB et de l’IVP pour les années 1950 à 2002 aux Etats-Unis :

Produit Intérieur Brut (GDP) et Indicateur de Véritable Progrès (GPI)

Ces deux courbes nous rappellent quelque chose… Effectivement, si l’on se reporte quelques pages plus haut, on trouve une figure quasiment identique. Pour ce qui est de la courbe du PIB, ceci est évidemment parfaitement logique. Mais le plus intéressant est de constater que la courbe du bien-être, qui n’est pas du tout corrélée avec celle du PIB (comme nous l’avons vu précédemment), l’est en revanche très clairement avec celle du GPI. Cet indicateur semble donc constituer un bon reflet de l’état de bien-être d’une population. Plutôt que de chercher à tout prix à augmenter le PIB (avec quelle finalité ?), les responsables politiques et économiques seraient bien avisés d’accorder plus d’intérêt aux activités susceptibles d’améliorer l’équilibre psychologique des populations. C’est précisément le sens du fameux rapport Stiglitz, récemment publié (19). Espérons que ses recommandations seront suivies d’effet.

(1) Cameron, L. A. (1999). Raising the Stakes in the Ultimatum Game : Experimental Evidence from Indonesia, Economic enquiry, 37, 47-59.

(2) Elster J. (2009). Le désintéressement ; traité critique de l’homme économique, Paris, Seuil.

(3) Layard R. (2007). Le prix du bonheur, Paris, Armand Colin, p. 160 et 140.

(4) Myers D. G. (2000). The funds, friends, and faith of happy people. American psychologist, 55 (1), p. 61.

(5) Diener, E., Horwitz, J., & Emmons, R. A. (1985). Happiness of the very wealthy. Social Indicators Research, 16 (3), 263-274.

(6) Diener E. & Seligman M. E. P. (2004). Beyond Money : Toward an Economy of Well-Being. Psychological Science in the Public Interest, 5 (1), p. 10.

(7) Luthar S. S. (2003). The culture of affluence : Psychological costs of material wealth. Child development, 74 (6), 1581-1593.

(8) Csikszentmihalyi M. (1999). If we are so rich, why aren’t we happy ?. American psychologist, 54 (10), 821-827. Layard R. (2007), op. cit.

(9) Myers D. G. (2000), op. Cit., p. 59.

(10) Kasser T. & Ryan R. M. (1993). A dark side of the American dream ; correlates of financial sucess as a central life aspiration. Journal of personality and social psychology, 65 (2), 410-422.

(11) Kasser, T. & Ryan, R. M. (1996). Further examining the American dream : Differential correlates of intrinsic and extrinsic goals. Personality and Social Psychology Bulletin, 22 (3), 80-87.

(12) Nickerson C, Schwartz N., Diener E. & Kahneman D. (2003). Zeroing in on the dark side of the american dream : a closer look at the negative consequences of the goal for financial success. Psychological Science, 14(6), 531-536.

(13) Csikszentmihalyi M. (2005). Mieux vivre en maîtrisant votre énergie psychique, Paris, Robert Laffont, p. 88-89.

(14) Viveret P. (2005). Pourquoi ça ne va pas plus mal ?, Paris, Fayard. Viveret. P (2004). Repenser la richesse, La Tour d’Aigues, Editions de l’aube.

(15) Kennedy R. Discours du 18 mars 1968 à l’université du Kansas. In The gospel according to RFK, Cambridge, Westview Press, p. 41. Document également présent sur plusieurs sites anglophones, notamment http://www.glaserprogress.org/progr...

(16) Gadrey J. & Jany-Catrice F. (2004). Développement durable, progrès social, des indicateurs alternatifs, La lettre BIP 40, 2. Document disponible sur Internet : http://www.bip40.org/fr/

(17) http://hdr.undp.org/reports/global/...

(18) http://www.rprogress.org/newprogram...

(19) Stiglitz J., Sen A. et Fitoussi J.-P. (2009) Richesse des nations et bien-être des individus : performances économiques et progrès social, Paris, Odile Jacob.

Par Jacques Lecomte

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© Jacques Lecomte - http://www.psychologie-positive.net